François Xavier bertrand
Galerie d’art
provocateur de curiosités
Posé sur une méridienne, un lionceau naturalisé attend impatiemment l’arrivée des curieux qui auront osé pousser la porte du 74 rue du Loup. François Xavier Bertrand, le maître des lieux, s’est réfugié dans cet espace il y a de cela une dizaine d’année. Ce baroudeur artistique, aussi énigmatique puisse-t-il être, est ostensiblement animé par la passion du coup de coeur. Appelée maison d’art, la devanture végétalisée dénote des autres façades bordelaises. Ici, vous êtes chez lui, et invité à vous laisser porter par son univers dans trois espaces distincts : l’entrée, le patio et le grand salon. Pierres chaleureuses, musique inspirante et lumières pertinemment installées subliment ce moment hors du temps. Loin des galeries traditionnelles épurées, François Xavier Bertrand ne vend pas de simples objets d’art, mais des émotions. Le collectionneur aime laisser les amateurs d’art le questionner, ici sur la matière d’un visage en grès de la céramiste Daphné Carregan et là sur les hybridations entre l’homme et l’animal réalisées à base de bois et de matériaux naturels de la main de l’italien Andreas Senoner. À cette balade entre le bronze, le métal et l’argile, s’immiscent, parmi tant d’autres, des peintres talentueux comme François Bard ou Olivier Masmonteil, entre le figuratif et l’abstrait, complétant ainsi l’incontournable collection de masques amérindiens. Entouré d’une cinquantaine d’artistes, le galeriste évolue dans l’éclectisme de ses goûts et de son époque. Chacune des oeuvres proposées à la vente a ainsi vocation à trouver sa place chez ses clients, tant qu’elle a été choisie avec le coeur.
François Xavier Bertrand
Né dans le 17 ème arrondissement de Paris, François Xavier Bertrand bénéficie très tôt d’une sensibilisation artistique grâce à des parents amateurs d’art et collectionneurs qui lui font découvrir leur passion tout au long de son éducation. Entouré de belles choses autant du répertoire classique que très contemporain, c’est le hasard d’une rencontre vers 17/18 ans qui l’entraîne à New-York et Washington où il fait la tournée des musées et des galeries se découvrant un appétit insatiable pour l’art, une curiosité jamais épanchée, un désir de rester toujours connecté à ce milieu créatif qui l’anime d’un feu sacré.
Lire la biographie complète
Né dans le 17 ème arrondissement de Paris, François Xavier Bertrand bénéficie très tôt d’une sensibilisation artistique grâce à des parents amateurs d’art et collectionneurs qui lui font découvrir leur passion tout au long de son éducation. Entouré de belles choses autant du répertoire classique
que très contemporain, c’est le hasard d’une rencontre vers 17/18 ans qui l’entraîne à New-York et Washington où il fait la tournée des musées et des galeries se découvrant un appétit insatiable pour
l’art, une curiosité jamais épanchée, un désir de rester toujours connecté à ce milieu créatif qui l’anime d’un feu sacré.
Si la vie pendant un temps en décide autrement en l’entrainant dans une autre carrière, elle lui permet toutefois par ce biais de multiplier les rencontres qui n’auront de cesse de perpétuellement le ramener vers sa passion, lui offrant de nombreuses opportunités de découvrir de nouveaux artistes et de nouveaux lieux.
En parallèle, il poursuit inlassablement ses voyages, toujours avide de découvertes, notamment dans le Pacifique Sud qu’il arpente régulièrement.
Autodidacte et entier, il ne se fie qu’à sa sensibilité, à ses coups de cœur, à ses émotions face aux œuvres et aux artistes qui croisent son chemin. Si l’esthétique est importante, la matière l’est tout autant pour lui. Reliefs, textures et couleurs doivent lui procurer une émotion forte, comme une rencontre, raconter une histoire, évoquer un sentiment, lui parler. Il s’agit de sensibilité, de sensualité aussi, de rapport à la vie et au vivant, d’être présent plutôt que de paraître sur l’instant. L’art n’est pas pour décorer, pour s’enrichir ou se faire valoir, il est pour ressentir, s’émouvoir, s’interroger, s’ouvrir.
La maison d’art de ce provocateur de curiosité est maintenant ouverte au public depuis quelques années. D’abord composée en partie de sa propre collection, c’est surtout sa rencontre avec Corinne Bailly, et sa découverte des masques dérivés des croyances et rites chamaniques des Indiens Embera du Panama, qu’il décide de clore un chapitre de sa vie et de se consacrer définitivement et totalement à sa passion pour l’art.
Dès lors, il agrandit son espace d’exposition pour accueillir de plus en plus d’œuvres qu’il déniche dans les biennales de Venise, Milan, Paris, en dévorant la presse spécialisée et en parcourant les sites internet à la recherche de nouvelles pépites.
Au fur et à mesure de ses trouvailles, il acquiert rapidement auprès des artistes une excellente réputation due à la sincérité de sa démarche, son entièreté, son franc parler aussi et nous propose de
découvrir des créateurs internationaux et variés : Thierry Carrier, Fabienne Lecornet, Daphne Corregan, Andreas Senoner, Mart Schrijvers, François Bard, Franco Zucchella, Olivier Masmonteil,
Marie-Laure Griffe, Pascale Catoire…. Ils sont nombreux.
Ainsi, cette maison d’art déborde désormais d’œuvres très hétéroclites, tant dans le style que dans les matériaux : peintures, sculptures, céramiques, masques Embera et taxidermie d’une délicatesse rare se côtoient sans s’éclipser, se répondent dans un environnement accueillant et chaleureux, abrité derrière la discrète façade du 74 rue du Loup. A Bordeaux. Une fois de plus il ne s’agit pas de faire voir, mais bien d’attiser la curiosité et le désir de découverte, de rencontrer, d’oser pousser la porte, d’entrer dans l’intimité d’un univers à part, en permanente évolution, car vivant et généreux, de tomber en amour d’une œuvre que nous serions heureux de déplacer, partager, transmettre, comme aime à le dire François Xavier Bertrand, ce provocateur de curiosité toujours ravi de vous ouvrir grand les yeux, l’âme, le cœur et, bien sûr, sa porte.