Baigneuse Corréziennes
Huile sur toile (75 x 50cm) – Olivier MASMONTEIL
En 1996, Olivier Masmonteil entre aux Beaux-Arts de Bordeaux où son envie de peinture figurative rencontre l’opposition d’une partie de ses professeurs qui prônent, comme beaucoup alors, la mort de cette dernière. Loin de le faire renoncer, ces confrontations vont le pousser à s’interroger sur l’origine de cette controverse. Il remonte l’histoire de l’art à la recherche de la première apparition de la question et découvre que ce débat est loin d’être contemporain.
De Pline l’ancien à Raphaël, la mort de la peinture a été déclarée à de nombreuses reprises. Cependant, à chaque fois, elle résiste et se transforme, tirant de ces querelles les germes de son renouveau. Commence alors pour le jeune artiste une exploration de l’histoire de l’art, il fréquente les bibliothèques à la découverte des peintres anciens et contemporains. En parallèle, il s’inspire des œuvres de Gérard Gasiorowski ou Markus Lüpertz et construit sa mythologie personnelle. Celle-ci s’élabore autour de trois sujets qui ne le quitteront plus : le paysage, l’histoire de l’art et le fantasme de l’horizon, du voyage.
Aujourd’hui, les œuvres d’Olivier Masmonteil – qui laissent une place à l’abstraction en la confrontant à la figuration de paysages – témoignent de cette même passion visuelle qui le guide depuis ses débuts et qui dévore ses compositions picturales.